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Chiffres de l'insécurité routière pour le mois de février 2017 : un appel à l'action

La Sécurité Routière vient de publier les chiffres de la mortalité routière pour le mois de février 2017. Avec 203 personnes tuées, c’est le bilan mensuel le moins meurtrier depuis mars 2013, après une troisième année d’affilée de hausse de la mortalité routière en 2016. Ces chiffres démontrent qu'il est encore possible de réduire sur bilan humain de l'hécatombe routière. Cette baisse ne pourra se faire qu'au prix d'un engagement politique renouvelé

Bilan mensuel de la mortalité routière

La Sécurité Routière vient de publier les chiffres de la mortalité routière pour le mois de février 2017.
Avec 203 personnes tuées, c’est le bilan mensuel le moins meurtrier depuis mars 2013, après une troisième année d’affilée de hausse de la mortalité routière en 2016.

Tous ceux qui œuvrent contre l’insécurité routière ne peuvent que s’en réjouir.

Les autres indicateurs des dommages corporels

Les autres indicateurs du mois de février sont également orientés à la baisse, à l’exception de celui des personnes blessées hospitalisées.

Victimes d'accident corporel

Les accidents corporels diminuent de 2,9 % : 3 822 en février 2017, contre 3 936 en février 2016, soit 114 accidents avec blessures en moins.

Victimes d'accident de la route

Le nombre total de victimes de la route, tuées ou blessées recule de 1,5 % : 4 999 (dont 203 tués) le mois dernier, contre 5 075 en février 2016, soit 76 victimes en moins.

Personnes hospitalisées suite à un accident de la route

Néanmoins, le nombre de personnes hospitalisées a légèrement augmenté (+ 0,2 %) : 1 728 personnes ont dû être admises dans un établissement hospitalier après un accident de la route en février 2017, contre 1 724 en février 2016.

 

Naturellement, les défenseurs des automobilistes et leurs porte-paroles n’hésitent pas à sauter sur l’occasion pour arguer de ce que les dernières mesures annoncées et mises en œuvre (obligation de communiquer l’identité du conducteur d’une voiture d’entreprise et expérimentation des contrôles externalisés) ne seraient d’aucune utilité et que les chiffres diminueront d’eux-mêmes.

Au-delà de l’absurdité du propos, les bons résultats du mois de février démontrent une chose : la diminution du bilan humain de l’insécurité routière est possible. Nous ne sommes pas arrivés à un palier incompressible. Alors, il appartient aux pouvoir publics de ne pas relâcher la pression et aux candidats à la présidentielle, bien silencieux sur le sujet, de prendre fermement position et de présenter leur programme pour la sécurité routière.

En matière de sécurité routière, l’histoire a démontré que la parole politique pouvait sauver des milliers de vies. Reste aux candidats à sortir du silence. L’occasion est belle.

 

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