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Déraillement de Brétigny : "L'arrêt de la Chambre de l'instruction conforte la SNCF dans sa stratégie d'auto-déresponsabilisation" (Le Figaro, 29/04/2017)

Le vendredi 12 juillet 2013, le train Intercités numéro 3657 reliant Paris-Austerlitz à Limoges déraillait à 17 heures 11 en gare de Brétigny-sur-Orge alors qu'il s'apprêtait à la traverser sur la voie 1. C'est une éclisse, une grosse agrafe sur l'aiguillage qui a provoqué l'accident. L'accident avait fait sept morts et des dizaines de blessés. La SNCF tente d’expliquer le déraillement par une rupture brutale des boulons. Une affirmation en totale contradiction avec ce qu'a montré l'enquête judiciaire. La Chambre de l’Instruction a récemment eu à se prononcer sur la demande de l’entreprise de voir ordonner une expertise complémentaire pour étayer sa thèse. Me Vincent Julé-Parade, Avocat de Victimes de la catastrophe, commente la décision rendue dans une interview accordée au Figaro.

La Chambre de l'instruction, dans un arrêt prononcé le 24 avril, vient, en tout cas, de donner raison à l'entreprise ferroviaire. Pour la Chambre, une expertise métallurgique complémentaire est nécessaire pour la manifestation de la vérité. Ce faisant, elle donne partiellement raison à la SNCF de proposer une hypothèse fondée sur une rupture brutale des boulots liée à une mauvaise qualité de l’acier. Une hypothèse par ailleurs peut cohérente au vu des conclusions expertales déjà déposées.

Interrogé par le Figaro, Me Vincent Julé-Parade juge sévèrement cette décision

En effet, selon lui « La Chambre de l’instruction accepte partiellement la demande d’expertise complémentaire de la SNCF en considérant qu’une piste éventuelle n’a pas été exploitée totalement. C’est conforter la SNCF dans la stratégie de brouillage et d’auto déresponsabilisation, aux antipodes des déclarations initiales de Monsieur Pépy. C’est donner de l’intérêt à l’hypothèse incongrue de la rupture brutale, quand toutes les conclusions expertales orientent sans discussion possible vers une usure lente. Les victimes ne peuvent que se demander, dans ce cas, pourquoi tant de leurs demandes d’actes, cherchant elles aussi à approfondir des points non exploités, ont été purement et simplement balayées… »  

Découvrez l'article du Figaro et les déclarations de Me Vincent Julé Parade.

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